Il s'appelait Alban - Portfolio

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Il s'appelait Alban - Portfolio

Comment montrer l’invisible ? Comment photographier une maladie invisible non-diagnostiquée, affectant un inconnu ? Tels étaient les défis qui s’offraient à Matthieu Zellweger quand, au printemps 2019, il reçut la demande de Mme Sorel de Haller de « réinterpréter » les tableaux de son fils, Alban. A cette époque, il venait de mettre la dernière main à « Worlds Beyond », un livre traitant des moments où le cerveau perd prise sur la réalité, et à un reportage sur le trouble bipolaire. Ces deux travaux lui avaient donné le temps d’amplement réfléchir à l’impact des tourments de l’âme sur la production artistique.

La demande était claire : il fallait que les tableaux apparaissent dans les photographies, et qu’ils soient accompagnés d’une interprétation supplémentaire, qui parlerait de ce mal qui parfois rongeait Alban. Matthieu Zellweger décide de rajouter de la lumière qui exprime une émotion: les moments de créativité sans limite, de joie, les périodes sombres, les moments où tout vacille. Il se propose de travailler chaque lumière pour souligner les métaphores, de varier les sources (blanche, monochrome, allumette) et les qualités (directe, réfléchie, diffusée) afin de faire vivre les émotions une à une, différemment dans chaque image. Ses lumières, couche supplémentaire pour laquelle il avait carte blanche, parlent de cette fulgurance qui déborde, de la créativité à fleur de peau, mais aussi du fragile souffle de vie qui parfois se consume, et des tunnels sombres dont seule une petite lueur indique qu’ils finissent.

Aujourd’hui le résultat de ce travail, abstrait comme les tableaux originaux, se présente sous la forme de 4 images qui explorent ces émotions antagonistes. Ici, une lumière blanche semble offrir un horizon, sur fond de tableau coloré, apposant ainsi le mouvement fluide et déterminé à une angoisse créatrice. Là, un jaillissement argenté incontrôlé reflète la lumière dans un contexte plus sombre et indique la seule direction qui soit : vers le haut. Là encore, le crépuscule s’annonce dans le tableau, à peine illuminé par une évanescence vacillante symbolisant la beauté et la fragilité du souffle de vie. Pour finir, une trace de lumière diffuse semble ouvrir une fenêtre à un contexte plus introverti, sombre et coloré à la fois. Dans cette série, Les lumières sont parfois vives, parfois retenues. Le mouvement, créateur et fluide, côtoie un paysage étonnamment fragile. 

Image: 
Description: 
  • Tirages en quadrichromie, 700 x 500 mm sur papier Natural Evolution white, 280 gm2 avec ennoblissement digital MGI (25 tirages en tout, dont 15 disponibles en portfolio)
  • Portfolio de 710 x 505 mm en carton de 1200 gm2 rembordé de toile Duchesse bleu nuit, intérieur en papier Sirio Color de 290 gm2 bleu nuit avec timbrage au recto argent mat, plaque intérieure avec rabat, fermeture par 2 rubans en satin de 200 x 16 mm (15 portfolios en tout)
prix: 
1190

Basé à Rolle, au lac Léman, Suisse.

+4179 365 6261
mpezellweger@yahoo.com

@mpezellweger
Matthieu Zellweger
matthieu.zellweger

Agence: Haytham Pictures,
Paris, France - haythampictures.com / reaphoto.com